Le drone fait son cinéma

L’image veut du recul ou l’art du cinéma aérien.
Que ce soit Skyfall, Le Loup de Wall Street ou Harry Potter, le drone fait son cinéma.

Traveling aérien, chute libre, cascades ou plans larges spectaculaires, le drone est là pour offrir des images inédites, du stupéfiant image.
Oui, le drone est l’ami des studios, des sociétés de production et des artistes.
Oui, le drone est l’ami du spectateur qui cherche des sensations nouvelles, des émotions esthétiques implacables.

Pourtant, cette liberté créatrice, cette invitation à l’élévation, qui combine la hauteur, la vitesse et la stabilité des plans, ne peut s’exercer que sous certaines conditions.
Comme le rappelle la FAA des Etats-Unis ( La Federal Aviation Administration), notre équivalent français de l’Aviation Civile, l’usage des drones pour le cinéma est ouvert à certains professionnels et sous certaines conditions.
C’est la Motion Picture Association of America (MPAA), l’association des grands studios Hollywoodiens, qui a milité en ce sens pour obtenir ce cadrage nécessaire au bon exercice de telles pratiques.
Concrètement, si les coûts d’un tournage par drone est inférieur à celui d’un hélicoptère, c’est la compétence du pilote et des équipes mettant en œuvre les images qui revêt une importance capitale.
Ici même, à Versailles, pour le clip de la déesse Rihanna, égérie diamantaire de Dior, les équipes de Skydrone ont mis toute leur expertise au déploiement d’une prise de vue inédite sur les jardins de Versailles.
Résultat, 11 millions de vues.